D'apres moi, chaque personne porte une couleur. La couleur de son ame. C'est elle qui qualifie la nature et l'essence de la personne. C'est le fondement de sa personnalite, la seule chose que l'ame possede quand elle nait dans un corps. Et en grandissant, suivant dans quel milieu, avec quelle education, quel entourage, l'ame se developpe dans un sens ou un autre et choisit, inconsciemment ou pas, de refouler ou epanouir sa couleur. Les couleurs qualifient l'orientation sexuelle, les gouts, les odeurs, les sons favoris,... Toutes les aspirations, en fait, de la personne. Et de par ses activites (sports, arts, sciences, religions,...), le corps choisit de developper cette couleur ou pas. Le fait que certaines personnes s'entendent ou pas est une question d'accord et d'harmonie entre leur couleur respective. Les couleurs des gens peuvent avoir au fil du temps des nuances, mais le fond reste generalement le meme. Les villes, les pays, les objets et meme les animaux peuvent avoir des couleurs et grandir dans tel ou tel endroit influence celle(s) de la personne. C'est pourquoi voyager est important, pour sentir dans quelle ville, dans quel endroit notre propre couleur peut s'epanouir et resonner a son aise.
Le reflet exact de notre couleur est notre Racine. Ce qui se cache a l-ombre de nos organes et se reveille lorsqu on ote tous nos multiples masques. Cest ce qui fait de nous ce que nous sommes, bien trop personnel cependant pour etre exprime autrement qu en soi-meme... (plus d explication a l article * Leusden .)
Je sais bien que ce blog est une vision objective. Cependant, le sens paradoxal qui m'habite m'empeche de faire autre chose que de parler de subjectivite, comme la couleur. Parce que les sens sont la seule preuve que nous avons du monde exterieur. Et pourtant ils sont la chose a laquelle nous pouvons le moins nous fier...
Je vous ferai part a travers ce blog des couleurs que je vois dans chaque ville. Mais ces couleurs restent abstraites, objectives. Ma science chromotheoriste n'a rien d'une verite absolue, loin de la! Elle est juste ma vision des choses. A vous de voir si c'est aussi la votre ou pas...
lundi
mercredi
"Nuit blanche" - Vive la fête.
<< Hier soir c'etait une fête
C'etait tellement fantastique
Maintenant pour être honnête
C'est dur pour la physique
J'ai toujours le problème
Je ne veux jamais arrêter
C'est magnifique quand-même
Surtout pendant l'été
C'etait tellement fantastique
Maintenant pour être honnête
C'est dur pour la physique
J'ai toujours le problème
Je ne veux jamais arrêter
C'est magnifique quand-même
Surtout pendant l'été
Tous les jour des fêtes!
Oui, c'est excentrique
Je dis 'Vive La Fête'!
Pour être héroïque >>
Oui, c'est excentrique
Je dis 'Vive La Fête'!
Pour être héroïque >>
« Nuit blanche » - Vive la fête.
Ma chambre est chaotique. Je ne ressens même plus la fatigue. Ne plus manger, ne plus dormir, simplement penser à tout ce qu’il faut rassembler.
Une seule question persiste : comment tout cela tiendra dans un seul sac ? Celui que je porterai au dos pendant six mois ? Celui qui sera ma maison ? Mon lit ? Ma chambre ? Mon antre ?
Dans quelques jours, je m’envole. (Espérons qu’Easy-jet partira à l’heure. Espérons qu’Easy-jet ne perdra pas mon sac. Espérons que l’avion d’Easy-jet ne coulera pas dans la Manche.) Je vais abandonner ma chambre dans laquelle j’ai habité pendant 18 ans. Plus d’odeur d’encens toxique de Chine. Plus la chanson « I’ve got that tune » à fond la caisse dans ma petite chaîne hi-fi. Plus de nuit blanche et d’insomnie passée à me tourner et me retourner dans mon lit comme un steak pas assez cuit. Plus de téléphones nocturnes et éclats de rires qui font s’ébranler chaque mur de cette vieille maison. Juste une pièce vide de vie et pleine de souvenirs.
Hier soir, dernière fois que je fais la fête à Yverdon. Tête à l’envers, à l’endroit, on ne sait plus tellement dans quel sens tournent les aiguilles de la pendule. Dernière fois que je vous vois, vous, amis, camarades, confidents, amours, copains, copines, jumeaux, rencontres, amitiés passagères, éphémères, brisées, gravées… Et on se retrouvera dans six mois. Pour fêter à nouveau. Mon retour cette fois.
Je regarde par la fenêtre. Ultime fois que je vois mon jardin, mon paysage où, enfant, je m’évadais en pensée. Paysage plat, désert, quelques maisons, une forêt et des champs et des serres pour le reste. Qui tondra le gazon à ma place ? Qui cueillera les framboises, les mûres, les fraises et les cerises à ma place ? Qui collera les macarons, médailles d’or et d’argent, sur les bouteilles de vin de mon père ? Finalement, un enfant qui s’en va apprend à se débrouiller seul. Mais il donne aussi la possibilité à ses parents de se débrouiller seuls.
Merci beaucoup, les gens.
Allez. Plus que quelques jours. Et je m’envole.
Manque plus qu’à faire le sac. Contrôler et recontrôler chaque objet pour savoir s’il est bien à sa place. Et il ne me restera plus qu’à attendre. Encore un peu.
Vio X.
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