13th STOP
LEUSDEN .
Eh ben tiens... Qui l eut cru... En quittant Daniel et Oliver, je prends le train pour Amersfoort, puis un bus pour Leusden, une petite ville perdue dans la campagne plate des Pays/Bas. Pour la premiere fois, mon sens de l orientation me fait faux bond. La realite ne correspond pas a la carte que j ai photographiee depuis mon portable... Alors j appelle Erwin, le proprietaire de la bamboo nursery dans laquelle je vais travailler deux semaines.
Il debarque, avec sa petite camionnette Randijk (le nom de la boite). J ai l impression de rencontrer Leonardo Di Caprio (Ah ben voila pourquoi il etait pas dans le ferry! Il a pris une longueur d avance, le coquin!) On parle en anglais et il m emmene.
Je debarque dans la bamboo nursery. C est gigantesque! Et il y a plein de bamboo (ca, je ne sais pas pourquoi, je m y attendais un petit peu...) Je rencontre une autre volontaire, Lisa. Elle est tres timide et met en tout cas 5 secondes avant de repondre quand on lui pose une question, mais elle n a pas l air mechante du tout.
Ma maison, c est une caravan (au debut j avais opte pour le vieux van pourri mais il ny a pas d electricite... et bon, on n est pas dans `Into the wild` non plus!). Je crois que c est mon reve depuis toujours, vivre dans une caravane... Bref, c est juste genial. Les poules sont en liberte. Elles sont magnifiques et s enfuient quand on les approche. Mais chaque jour je peux manger des oeufs frais. Il y a aussi un colvert et une oie, dans un enclos avec deux chevres.
Kyra, a femme d Erwin ne ressemble pas vraiment a Kate Winslet. Elle a plutot un air de Jody Foster... Mais elle est adorable. Ils ont deux enfants: Muus et Lova, qui ont respectivement 5 et 3 ans et demi. Ils sont adorables, mais quelle energie!! Deux petites tetes blondes qui rafollent du beurre de cacahuetes et me font la conversation en neerlandais.
Je rencontre le personnel. Le papa d Erwin, Ad; Yuri, un gros ours polaire tatoue et touchant comme tout; Jarrett, un vieux petit noir tout rachitique qui souleve des montagnes en ne quittant jamais son sourire. Imaginez un petit Eddy Murphy, toujours la pour blaguer et pour admirer la beaute des petites choses. Et d autres qui sont la ou pas la, perdus quelque part dans les bamboos. Mais bon, je n ai pas tellement discute avec eux...
Voila le tableau. Violette completement paumee dans les bamboos et les christmas trees, avec trois clones de personnalites qui ne leur ressemblent plus en habit de travail, deux garnements qui courent partout, des poules qui hurlent a longueur de temps, des plats vegetariens pour s adapter au mode Lisa qui chante des chants religieux la journee quand on desherbe. C est assez fascinant, je trouve.
La journee, quand on travaille, on meurt de chaud. Je pourrais essorer mon Tshirt a la fin de la journee. (cela donnerait quelque chose de boueux, magnifique.) Mais par contre, la nuit, on gele litteralement. J ai mis le plus de couche que je pouvais la premiere nuit, c est a dire deux leggings, des guetres, deux paires de chaussettes, des calecons longs, deux pulls thermiques, un T shirt, une grosse jaquette, ma veste et mes deux echarppes. Rien a faire. Pas de chauffage dans la caravane. Je me transforme en bloc de glace. Et je degele en dejeunant, sur le chant du coq qui fait le beau devant ses pretendantes.
En fait, la maison d Erwin et Kyra est un peu plus proche du centre de Leusden. On peut y prendre une douche quand on veut (et heureusement...), c est a deux minutes en velo. Le reste du temps, je le passe a la nursery. On peut y faire un petit feu de camp pour des grillades (enfin des legumes, quoi). Il y a une vieille pompe a eau rouillee qui fait office de robinet et de chasse d eau (quand on l additionne a un bidon vide, parce qu il y a pas de tuyauterie qui fonctionne dans les toilettes..) La cuisine est a l exterieure, constituee d un comptoir et de deux plaques chauffant au gaz. Les poules y vont pondre leur oeufs, malgre nos barricades de bamboos. Je me decouvre d ailleurs une nouvelle fascination apres celle des cathedrales en ville: les poules. J aime les regarder. Elles sont stupides, parfois. Mais ce n est pas de leur faute. C est pourquoi je les trouve touchantes, je crois... Je voudrais etre une enfant pour leur courir apres sans passer pour une deglinguee qui a perdu la tete. (et oui, apres les ecureuils de Londres, les moeuttes d Inverness, les cerfs ecossais et les lapins belges... les poules neerlandaises!)
Les Neerlandais portent leur alliance a leur annulaire droite. (enfin... pour ceux qui sont de religion reformee et non catholique... Ou alors ceux qui n ont pas de religion et qui n ont pas envie de faire comme tout le monde...)
Je travaille 4 jours sur 7 a raison de 8 heures par jour. Moi qui n avais jamais su manier une pelle, je debarque dans cette foret de bamboo qu il fallait extirper motte par motte, et je me demande ce que je peux bien faire la. Je crois que Jarrett me cerne assez vite. C est lui qui me donne la clef pour mon Declic d Adaptation.
«You re strong! You have to be aggressiv! Put all your aggressivity in the earth!»
Voila. Mon instinct m a lentement mais surement amenee ici, c est bien pour une raison. Tant de colere que j ai longtemps accumulee (c est mon temperament, il parait), que j ai deverse dans cette terre contre laquelle j ai l impression de me battre pour extirper ces bamboos... Ca fait du bien, en fait, de se trouver dans la terre, dans les plantes, dans la boue. Et de travailler physiquement, de ressentir une reelle fatigue physique a la fin de la journee.
Le pire moment est celui ou je dois aller faire les courses apres le travail. La fatigue me rend folle, et me retrouver dans un super marche avec du monde partout, qui parle une langue que je ne connais pas, alors que ma Mastercard ne fonctionne pas et que je n ai pas assez de cash sur moi et qu il faut alerter trois vendeuses avant que quelqu un parle anglais et puisse comprendre ou est le probleme, et une fois le probleme resolu je perds ma clef de cadenas, et... ca me rend encore plus deglinguee...
J apprends a cuisiner des petits plats avec le feu, c est fort fun. Lisa et moi, on improvise. Mais il faut commencer a cuisiner tres vite... Sinon on ne mange pas avant le lendemain...
When I ll go back - if I go back ...
Le soir, je m ecroule dans mon lit. Fatiguee. Brisee. Ereintee. Et je dors. Et j ai l impression de rever de toutes les images que j ai emagasine dans ma vie. Ce cocktail pictural donne quelque chose de tres psychedelique et ruissele d une atmosphere onirique comme je n en avais jamais ressentie. Un soir j ai reve que des arc en ciel explosaient dans le ciel et rendait la vision des villes en negatif, que j avais fait une fete dans une maison qui n etait pas la mienne et qu on avait vole tous mes jeans. Un autre soir, j ai reve qu une fille deguisee en pasteque tabassait des flics devant mes yeux le jour de l ouverture des JO de Londres. Que pouvais-je faire? Appeler les flics? Ils etaient devant moi...
Et d autres reves m ont permis a comprendre bien des choses sur ma vie...
Je fais parfois du babysitting, quand il y a trop de clients demandeurs de bamboos. Je suis fascinee par le monde des enfants. Ils inventent tout a partir de rien. Lova parle neerlandais. Parfois je comprends, parfois pas. Ou parfois je discerne un mot anglais... Elle me prend par la main et j entre dans son monde. Tout devient incroyable et merveilleux. Je voudrais parfois redevenir petite. Mais quand j etais petite, je me souviens, je voulais etre grande. Et maintenant que je suis grande, je me demande bien pourquoi j etais pressee de grandir etant petite...
Grande nouvelle: j aime le saumon. Ou alors seulement quand il est grille sur le feu...
Le premier dimanche, je me suis sentie ravie d avoir conge pour enfin prendre le temps d ecrire (car apres les 8 heures de jardinage, j ai pas tellement envie d ecrire..). La seule chose que j avais envie de faire, c etait de me poser, dans mon petit monde, avec mes petites histoires. Sauf que Kyra et Erwin sont tombes malades. Et j ai babysitte toute la journee. Mon journal de bord attendra mon retour du wonderland...
ESCAPADE A AMERSFOORT.
Mardi, je decide de m exiler en ville. Je prends mon velo. On m avait dit qu Amersfoort etait a 20 minutes en velo. Mais Violette, le vent et le velo, ca fait 11 alors j ai mis le double pour y arriver...
Les feux de circulation sont une fille obese a talons qui court, queue de cheval au vent.
En Hollande, le cafe est tres moyen...
Kaldi est un magasin de the, de cafe et de machines. Il y a un bar ou je me pose pour boire un petit cafe parfait (ca me manquait...) a la vanille. L atmosphere est sympathique, bercee par de vieux airs de jayy a la Ella Fitzgerald (Et une grosse pensee pour Yannick!!)
La maison de Mondrian. Je visite le musee de la maison ou est ne et a grandi pendant 8 ans le peintre Piet Cornelis Mondriaan. Son studio parisien a ete reconstitue. Il y a quelques oeuvres de sa periode impressionnistes de la collection privee d Esser. La fascination du peintre pour la theosophie est peut etre une influence de ses tableaux abstraits aux lignes verticales et horizontales (qui d apres la theosophie symbolisent respectivement l homme et la femme.) Le musee est tres bien fait, il montre des petites maquettes, de vieilles photos, des documentaires, des oeuvres de l artiste. Il y a sur le mur d une des salles une chronologie avec des peintures et leurs dates correspondant aux grandes villes qui l ont influence, c est a dire Amsterdam, Paris et New York. L evolution de l impressionnisme a l abstrait est flagrante!
A l etage, il y a une expo moderne qui s intitule "Opposites". A partir de photoes banales, divers artistes ont extirpe les couleurs, la structure, le sens pour en montrer un autre angle a travers la peinture. Tres interessant!
Amersfoort est vraiment sympathique. Le centre ville est encercle d un canal. Certaines maisons en briques sont flanquees de jardins intimes, tranquilles. Il est bon de se ballader, sous le temps paradoxal des Pays-Bas qui brille sous le soleil a travers les grosses gouttes des averses passageres.
Pas de visite de cathedrale. Elle est fermee pour travaux... C est bien triste...
Je passe du temps dans un cybercafe sympathique et gratuit en degustant un enorme (ENOOORME!!) gateau au chocolat avec de la confiture a la framboise a l interieur... L orgasme gustatif!
Le soir, quand le soleil a presque fini de se coucher, je grimpe sur une colline de terre pour admirer la nature. Les etoiles se cachent parfois. Je pense a mes parents. J ecoute une conversation entre eux oiseaux qui se repondent. Des poules se sont reveillees et hurlent. Elles se taisent quand je les regarde. J entends le monde nocturne s eveiller. Je me sens un peut seule. Et pourtant, je n ai pas peur.
Les Neerlandais adorent manger en dessert du yoghurt nature melange a de la confiture de fruits. Ils sont addicts au beurre de cacahuete et mangent tout le temps une sorte de mamerlade aux pommes, tres riche en fer.
La langue neerlandaise est pour les francophones un peu comme cette langue qu on parle quand on est enfant en etant persuades d inventer un nouveau langage, et qui ressemble a cela: d;fkja;sdjf;aiudfoaud)*&%hdfadfhasdfh.
Le week end, Lisa rentre chez elle, a Rotterdam, pour preparer un voyage a Taize en France. Un soir, je mange avec Erwin et Kyra et leurs enfants. Quand ceux ci sont couches, je passe mon examen '' allumer un feu de camp ''. A present, je suis capable d en allumer un toute seule... (en totu cas quand l atmosphere est seche et qu Erwin me souffle des cnoseils...)
Kyra coupe les cheveux de son mari et en profite pour raser mon cote gauche. Elle dit que si la bamboo nursery fait faillite, elle ouvre un salon de coiffure.
Voyager avec un cote de la tete rase, c est s improviser des amis-coiffeurs autour du monde.
On se retrouve tous les 3 autour du feu. La nuit est tombee. Au loin, on entend des rires d enfants et les belements des moutons. Erwin et Kyra me racontent comment ils se sont mis ensemble, apres de multiples rencontres anodines qui ont fini par deboucher sur lar elation qui les unit depuis 6 ans. Tout est une question de bon moment, je crois... En les ecoutant, je pense a certaines personnes que je n ai cesse de croiser dans raison dans mon petit debut de vie. Peut etre que l Amour de ma vie, je l ai deja rencontre. Ensuite, je pense a toutes les personnes que je n ai pas encore rencontrees. Et soudain le monde me semble infini. Et l Amour impossible a se limiter a une seule personne.
Il fait froid. Dernier jour de travail. Je vais me donner parce que je suis heureuse. J apprehende. Travailler... Travailler la terre, la retourner, dechirer du sol les racines, frmir sous leur craqueemnt, manier les outils avec habilite, regarder les plantes grandir, les arroser et observer l eau se faire absorber par cette terre assoiffee, sentir le soleil se refleter sur le feuillage vert eclatant, entendre le vent se glisser sournoisement sous les feuilles, planter des pommes de terre et avoir l impression de construire un chateau de sable. Dans la boue jusqu au cou, continuer a avancer a genoux dans la terre, planter des arbres de Noel et leur donner une chance de s epanouir, ecouter la douce chanson des plantes stoiques. La nature s eveille. Et les puoles sont toujours par la, craintives et curieuses.
Je voudrais avoir uen poule de compagnie, a prendre sur mon epaule tout au long de mon voyage.
Quand je travaille, je ne fais que penser. Avec la fatigue, je divague. Je range les choses, je nettoie tout.. Et je pense constamment. Au jour ou je rentrerai. Aux gens que je reverrai. Aux choses qui se sont passees dans ma vie. Aux gens que j ai croises. Je reve et je ne cesse de rever. Et le temps defile sans que je ne le voie. Tant d images qui se bousculent dans ma tete. Il y a des jours comme ca, ou je ne sais plus si je suis morte ou vivante, ici ou la bas, heureuse ou triste, fatiguee ou en colere...
Muus et Lova m entrainent une derniere fois dans leur wonderland enfantin. C est triste de grandir. C est triste de ne pas pouvoir s enfermer dans nos delires de gosses pour toujours. Je n aime pas l idee de perdre nos illusions, notre naivete, notre Instinct. Les enfants revent et ne cessent de rever. Ils vvient sans conscience, sans memoire et se construisent ainsi... Je les observe, ces deux tetes blondes adorables. J ai l impression de me revoir, tout enfant, avec Douglas...
Le dernier soir, je mange avec eux. Ils ne veulent pas me quitter pour aller dormir. Muus s accroche a moi comme s il voulait dormir dans mes bras pour toujours. Je les reverrai surement. Ils auront grandi. Ils ne me reconnaitront peut etrep as... Mais tant pis.
Kyra met de la musique. Une douce musique qui inspire. On se met a dessiner toutes les deux sur une feuille accrochee au mur, avec des neocolors. Le silence des corps. Juste la musique qui parle. Et la creativite qui s eveille. Ca fait du bien.
Il est deja temps que je parte. Je n ai pas ecrit beaucoup ces deux semaines de blackout dans la nature. Parce que je suis fatiguee. J ai beaucoup reflechi. Deja deux mois que je suis partie. Aptres deux mois de voyage, je crois que j ai commence a entrer dans une phase plus profonde. Un cap est passe. En realite il a ete passe apres 6 semaines. Mais les consequences de certaines prises de conscience prennent du temps a se bousculer dans ma tete. Beaucoup de choses se passent en moi. Mon cerveau ne pourra t il dnoc jamais cesser dep enser? Deux mois que je n ai pas revu ma famille. Deux mois que je n ai pas entendu la voix de mes amis (quoi que vive le telephone et les factures salees...), deux moi que je ne les ai pas serres dans mes bras... A croire qu ils n ont jamais existe? Oui, parfois, je me demande qui ils sont, ce qu ils font a ce moment precis et pourquoi ils ont commence a faire partie de ma vie. Ce sont eux qui m ont apportee ici, et pourtant... En rendant mon entourage fantome a cause de la distnce et ces deux mois, j ai fait une rencontre etrange. J ai tout fait pour la provoquer. Ce n etait pas facile. Maisj e souhaite a tout le monde de faire cette rencontre, par n importe quel moyen. Cette rencontre bouleverse, chamboule et aide toutefois a avancer. Je parle de la rencontre avec Soi meme. Ce moment tout particulier ou je me retrouve dans un milieu inconnu avec des gens que je n ai jamais vu, mon corps prend un temps d adaptatino grace aux sens - nouvelles voix a entendre, nouvelles odeurs a discerner, nouvelles sensatoins et atmospheres a ressentir, nouvelles couleurs a voir, nouveaux gouts a decouvrir... Il peut se passer n importe quoi ici et personne ne le saurait a part moi. Parce que, loin de tous, je me rends compte que je suis seule au monde. Bien sur, mails, SMS, appels sont a portee de main. Et pourtant, je ne le fis plus comme avant. Mes amis ne sont plus la pour repondre quand je les appelle, car je ne les appelle plus. Quand un coup de cfard me ravage, je baisse simplement les yeux sur mon nombril que je decoupe delicatement avec la pointe d un cutter pour m ouvrir le ventre et voir ce qu il y a a l interieur. C est la que la rencontre se fait, comme un jeu de miroir diabolique. J entre en collision interpersonnelle avec ce que j appelle ma Racine. Elle est le fondement de mon etre, mon essence, ce qui determine qui je suis, c est a dire pas de simples nom et prenom. Ce que j ai construit en prenant ce que j avais sous la main et les conditionnements que mon entourage m a donne. Son reflet est ma Couleur. Et je realise qu en realite, je n eme connais pas. La personne que je croyais etre avant de partir n etait qu un miserable masque qui est enfin tombe. Ce qui se cache derriere? Je ne le sis pas encore. La personne qui se tient devant moi est moi meme. Pourtant, je vais devoir apprendre a la connaitre, a l aimer et a la ccepter dans ma vie.
Apprendre a se regarder en face et prendre conscience de ce que nous sommes n est pas une tache evidente. Je ne peux pas pretendre l avoir fait moi meme car pour le moment, je ne suis que sur le pas de la porte de mon antre. Et ce qui ma mene vers la porte de ma Racine, c est avant tuot mes amis et ma famille, et ensuite les rencontres ephemeres que j ai faites durant mon emancipation nomade. Chaque personne que nous rencontrons peut mettre le doigt sur quelque chose d essentie. Certains montreront des choses superficiels, d autres donneront carrement une pelle pour creuser au fond de soi. Et d autres encore donneront l impression de ne rien donner, faute de temps, de longueur d onde, de bon moment... Quoi qu il en soit, les autres sont le reflets de ce que nous voulons montrer. Et parfois, nous n avons pas conscience de ce que nous degageons. Ils sont la pour nous le faire savoir. Ce n est pas toujours evident. Les autres sont la clef de la porte. Mais la cces a la Racine reste tellement personnel qu on ne peut meme pas l exprimer. Personne ne comprendrait. C est bien trop fort pour etre explique par des mots. Seuls les emotions, les sensations et es sentiments peuvent l exprimer. Et cela, seul notre propre corps peut le faire et jamais personne ne pourra le remplacer...
Petite parenthese personnelle et philosophique. J ai passe un cap dans ce voyage. Et je me rejouis simplement de voir ou tout cela va me mener, autant dans le macrocosme que dans le microcosme...
Le prochain stop est AMSTERDAM !
{Black out again pendant une semaine, je vais retrouver mes parents!}
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