Let's live our life as if it were the first time .
Je prépare mes affaires. Je quitte l’appartement de Liz et Lolo pour me rendre à la gare de King’s Cross. Je saute dans le train pour Newcastle. Je traverse l’Angleterre.
Après 3 heures et 15 minute de voyage, j’arrive à Newcastle. Il fait super froid. La ville est Grise. Il n y a pas d underground. Les gens sont glauques. Je prends un bus. Anaïs ma CouchSurfeuse me rejoint à l arrêt. Un petit bout de femme adorable aux cheveux orange. Son accent n’est pas aussi terrible qu’on me l’avait dit.
Elle habite dans un petit appartement avec deux coloc, dans une rue où toutes les maisons se ressemblent, dans un quartier où toutes les rues se ressemblent.
Le premier soir, elle m’emmène chez des amis à elle qui vivent dans une maison étroite sur plusieurs étages, tout en bois avec l’extérieur en briques. Les jeunes qui sont là sont juste là. Sans rêve. Sans ambition. Juste des blagues que je ne comprends pas (parce que eux ont vraiment un accent difficile, en plus de quoi ils semblent ne pas connaître le fait d’articuler en parlant...). Et du vin. Et de la bière. Encore. Et des clopes. Et d’autres choses. Bref. La jeunesse de Newcastle...
Un d’eux débarque soudain avec 3 guitares, une drôle de basse et un djambé. Et c’est parti pour un petit concert gipsy-reggae en live. Il se passe alors quelque chose d’incroyable. Tous ces jeunes qui n’ont pas grand chose semblent s’unir a travers la musique. Des sourires se dessinent sur leur visage. La puissance des notes les porte tout à coup loin, très loin. No future. No past. Just the present. J’ai l’impression qu’ils prennent ma main au passage et je m’enfuis avec. Quoi de plus beau, soudainement, que la musique, la musique ensemble, à partager et à construire ?...
Même quand ils sont stoned, même quand il n y a plus de vin, même quand la fatigue couvre les cœurs, même quand vous êtes une totale inconnue chez des gens, quelle que soit l’heure, quel que soit l’endroit et les circonstances, les Anglais vous proposeront toujours a cup of tea.
Les Suisses ont inventé le Cenovis, mais les Anglais ont inventé le Marmite.
St. Nicholas Cathedrale & St Maria's Cathedrale. Deux magnifiques cathédrales, si vieilles qu'on se demande encore comment elles tiennent debout.
Les bus de Newcastle sont de l’arnaque. Vous payez 3,40 £ pour pouvoir les prendre toute la journée, et vous réalisez qu’il existe beaucoup de compagnies de bus différentes pour lesquelles votre passe pour la journée n’est pas valable.
Dans les bus de Newcastle, il n y a pas de voix insupportable qui vous dit a quel arrêt vous arrivez. Il y a encore moins de panneau d’affichage qui défile en rouge pour vous le signaler. Un conseil: suivez votre instinct. Ou prenez le risque d énerver le conducteur en demandant a chaque arrêt si c est celui que vous cherchez.
Les chauffeurs de bus anglais ont des tatouages et des piercings.
Grey's Monument. Statue immense de Charles Grey, illustre personnage qui joue un rôle important dans la construction de la ville.
Old Eldon Square. Place au centre de la ville, bordée d un immense centre commercial pour faire du shopping de folie. Au centre de la place, il y a une statue, monument en mémoire d’hommes morts au nom de la ville.
Castle Keep. Grand château, symbole de Newcastle.
Swing Bridge. Construit 4 fois, c’est par lui que les gens à pied peuvent traverser la rivière Tyne, entre le High Level Bridge (pour le train) et le Tyne Bridge (pour les voitures).
Balgic. Galerie d’art contemporain. L’œuvre de George Shaw y était exposée. Il a peint des paysages de son enfance a Tile HIll. Des paysages tristes et glauques, sombres et désespérés, d une rare violence. Pas de personnages. Juste des endroits ou l’enfance s’est déroulée, s’est perdue, ou l’adolescence s’est ouverte et a souffert.
Millennium Bridge. (!!!) Ce pont étrange en forme d œil semble surveiller Newcastle. Blanc, on le voit de loin. Les câbles qui le tiennent font penser à des fentes qui strient un œil morne et vide, celui de la ville.
Laing Art Gallery. Grand bâtiment ancien avec une entrée en verre, ruisselant de trésors artistiques du Nord, tableaux divers, objets et nombreux portraits de l’évolution de la ville à travers le temps.
Whitewall gallery. Petite galerie d art que j’achèterais quand je serai riche, très riche.
Cumberland Arms. Petit pub difficile à trouver quand on se trompe d’arrêt de bus... Mais le détour en vaut la peine. Tout petit, intime, en bois, avec un feu de cheminée en face du bar. Ils vendent toutes sortes de cidre et de bière et ils font à manger.Tipical English pub.
Les Anglais adorent charger les affiches de cinéma ou de théâtre avec toutes les bonnes critiques que les importants journaux anglais leur font. A croire que ceux-ci qualifient chaque film et chaque pièce de théâtre comme "the best show the world has never seen".
Je qualifierais définitivement Newcastle de ville glauque et triste. Le désespoir se fait sentir dans les rues. Sa couleur est le gris car elle semble tout aspirer dans un gouffre. Newcastle est une ville bondée. Mais cependant, on dirait une ville fantôme. Les gens qui y vivent, y abritent, errent dans les rues, la jambe trainante, l’œil aux aguets. De quoi? Les gens ne sourient pas. On dirait qu’il n’y a plus d’espoir pour personne. Que les jeunes n’ont qu’une ambition c’est de boire et de fumer. Que demain sera comme hier. Et que rien ne changera jamais. Toutefois, quand je m’adresse a quelqu’un dans la rue, il prend le temps et toute la politesse anglaise pour me répondre sympathiquement. Etrange paradoxe de cette ville: celui de voir des sourires sur des visages désespérés car désespérants.
Le vent tourne. Il me porte vers l’espoir, au nord de la Grande Bretagne.
Millennium Bridge. (!!!) Ce pont étrange en forme d œil semble surveiller Newcastle. Blanc, on le voit de loin. Les câbles qui le tiennent font penser à des fentes qui strient un œil morne et vide, celui de la ville.
Laing Art Gallery. Grand bâtiment ancien avec une entrée en verre, ruisselant de trésors artistiques du Nord, tableaux divers, objets et nombreux portraits de l’évolution de la ville à travers le temps.
Whitewall gallery. Petite galerie d art que j’achèterais quand je serai riche, très riche.
Cumberland Arms. Petit pub difficile à trouver quand on se trompe d’arrêt de bus... Mais le détour en vaut la peine. Tout petit, intime, en bois, avec un feu de cheminée en face du bar. Ils vendent toutes sortes de cidre et de bière et ils font à manger.Tipical English pub.
Les Anglais adorent charger les affiches de cinéma ou de théâtre avec toutes les bonnes critiques que les importants journaux anglais leur font. A croire que ceux-ci qualifient chaque film et chaque pièce de théâtre comme "the best show the world has never seen".
Je qualifierais définitivement Newcastle de ville glauque et triste. Le désespoir se fait sentir dans les rues. Sa couleur est le gris car elle semble tout aspirer dans un gouffre. Newcastle est une ville bondée. Mais cependant, on dirait une ville fantôme. Les gens qui y vivent, y abritent, errent dans les rues, la jambe trainante, l’œil aux aguets. De quoi? Les gens ne sourient pas. On dirait qu’il n’y a plus d’espoir pour personne. Que les jeunes n’ont qu’une ambition c’est de boire et de fumer. Que demain sera comme hier. Et que rien ne changera jamais. Toutefois, quand je m’adresse a quelqu’un dans la rue, il prend le temps et toute la politesse anglaise pour me répondre sympathiquement. Etrange paradoxe de cette ville: celui de voir des sourires sur des visages désespérés car désespérants.
Le vent tourne. Il me porte vers l’espoir, au nord de la Grande Bretagne.
intéressante cette ville, le Milennium Bridge a l'air génial d'après la description. on s'imagine bien cette ville grisâtre, avec ses personnages boiteux, le regard fuyant, une brume légère, le désespoir ambiant. Inspirant je pense!
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